samedi 3 novembre 2012

Jonathan Franzen, Freedom

Résumé
Patty a décidé une fois pour toutes d'être la femme idéale. Mère parfaite, épouse aimante et dévouée, cette ex-basketteuse ayant un faible pour les bad boys a fait, en l'épousant, le bonheur de Walter Berglund, de St. Paul (Minnesota). A eux deux, ils forment le couple « bobo » par excellence. En devenant madame Berglund, Patty a renoncé à bien des choses, et d'abord à son amour de jeunesse, Richard Katz, un rocker dylanien qui se trouve être aussi le meilleur ami de Walter. Freedom raconte l'histoire de ce trio, et capture le climat émotionnel, politique et moral des Etats-Unis de ces 30 dernières années, dans une tragi-comédie d'une incroyable virtuosité. Comment vivre ? Comment s'orienter dans une époque qui semble devenue folle ? Jonathan Franzen relève le défi et tente de répondre à cette question, avec cette histoire d'un mariage d'une implacable cruauté.
Ma critique

Je remercie tout d'abord les éditions Points de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage dont je suis cependant sortie mitigée. Je crois que je l'ai aimé en partie, mais que certains éléments dans l'histoire m'ont découragée.

Tout d'abord, le style d'écriture de l'auteur m'a plu. Son écriture est légère et il a un vocabulaire bien précis pour faire part de sujets difficiles qui sont d'actualité. Bien que l'écriture soit simple, elle n'est pas bâclée et c'est un point que j'apprécie grandement. Un roman dont on n'accorde pas d'importance à l'agencement des mots et à la stylistique est difficile à lire et la majorité du temps on ne parvient pas à entrer dans l'histoire. Dans ce cas cas-ci, j'ai réussi à entrer en partie.

Concernant les personnages, on a la possibilité de les découvrir sous différentes facettes. Tout d'abord, ils sont présentés comme étant parfaits, des modèles à suivre. Par la suite, on constate qu'ils auront beaucoup d'obstacles à surmonter et on aura tôt fait de comprendre que la vie en société est loin d'être parfaite. Le fait que les personnages soient nombreux et qu'il y ait plusieurs générations m'a rappelé à quel point les relations parent-enfant ne sont pas toujours faciles. Les baby-boomers ont souvent une conception de la vie qui diffère des plus jeunes et cela peut souvent être sujet à conflit.

L'intrigue du roman m'a fait l'effet d'une série de dénonciations de problèmes de société racontés par des personnages plaintifs. J'ai eu de la difficulté à trouver le bonheur dans ce roman, car je l'ai trouvé triste et morne à certains moments. Il y avait des longueurs aussi qui ne m'ont pas facilité la lecture. Certaines problématiques soulevées par l'auteur ne sont pas abordées en profondeur. Je crois que c'est l'abondance de problèmes mentionnés qui fait qu'on s'y perd et que tout devient confus. J'aurais préféré moins de problèmes, mais plus explicités. Probablement que l'histoire en aurait grandement bénéficié et que les longueurs se seraient abolies par elles-mêmes.

Il s'agit d'un roman qui vise un public adulte. Le seul intérêt que les adolescents pourraient trouver à ce livre, c'est les liens qu'ils pourraient faire entre les personnages dans l'histoire et leurs propres parents.

J'ai bien apprécié le style de l'auteur, même si ce roman m'a laissée perplexe. J'irai consulter la médiathèque pour trouver d'autres oeuvres de cet auteur compte tenu que c'est une découverte.

J'ai cependant moins aimé la façon dont l'intrigue est développée. Je l'ai trouvée lente et triste et même lourde par moments. J'aime bien les romans qui sont plus dynamiques et ont plus de rythme.

Je lui accorde donc une note moyenne de 3/5. 

1 commentaire:

  1. J'ai eu ce livre au Noël dernier et je n'ai toujours pas eu le temps de le lire^^. J'espère aimer en tout cas! =)

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